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la manzatribu à Mexico
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26 octobre 2012

dia de los muertos

Ca y est le container est bien arrive, un peu de casse mais rien de bien grave…

J’ai fini de vider les cartons, il ne reste plus qu’a accrocher les cadres…

Les enfants sont en vacances depuis hier, et Agathe en a profite pour inviter des amies et feter Halloween en avance, car nous allons decouvrir el dia de los muertos a Patzcuaro dans la province du Michoacan, la semaine prochaine.

Au programme, visite du cimetiere la nuit, ou les mexicains se retrouvent en famille pour celebrer les morts.

La Fête des morts au Mexique est un exemple du syncrétisme culturel mexicain entre rites précolombiens et traditions chrétiennes.
Au temps des Aztèques, les disparus étaient déjà célébrés par des chants et des danses. Les Aztèques organisaient deux fêtes pour les défunts : l’une pour les enfants (Miccaihuitntli) et l’autre pour les adultes 20 jours plus tard (Hueymiccalhuitl). La famille du défunt dansait, chantait et laissait des offrandes sur sa tombe afin de pourvoir aux besoins du défunt dans l'au-delà.
Cette tradition n’a pas complètement disparu avec l’arrivée des colons espagnols au début du XVIe siècle. Ainsi, le Día de los Muertos est resté la fête la plus importante de l’année.
Sous l’influence chrétienne, la fête a cependant été fixée aux 1er et 2 novembre, qui sont les dates des fêtes chrétiennes de la Toussaint et de la Commémoration des défunts.
En pratique, les festivités peuvent durer beaucoup plus longtemps, comme c'était le cas dans les traditions précolombiennes.

Au Mexique, le Día de los Muertos est une date très festive caractérisée par de nombreuses coutumes.
Cette fête se déroule traditionnellement sur trois jours : le premier est consacré aux enfants décédés, le deuxième aux personnes mortes de façon violente et le troisième à tous les autres défunts.
Dans chaque maison, les familles confectionnent des autels et y déposent de nombreuses offrandes : pain, fruits, bougies, bonbons, tequila et aliments préférés des disparus…
A l’extérieur, les Mexicains décorent le chemin qui mène au cimetière avec des bougies et des fleurs orange vif pour indiquer aux morts la route qu’ils doivent suivre.
Lors de la Fête des morts au Mexique, les gens vont dans les cimetières, mangent sur les tombes, dansent et chantent. La visite rituelle au cimetière est donc très festive : elle est l'occasion de nettoyer les tombes des défunts et de leur apporter des offrandes de fleurs et de nourriture.
A cette occasion, les Mexicains s’offrent des têtes de mort en sucre en guise de porte-bonheur : les calaveras.

            

la fleur orange qui decore les autels est l’oeillet d’inde

               

Nous en profitons pour gouter au pan de muertos, un delicieuse brioche qui n’est preparee qu’a cette epoque de l’annee. Il n’y en aura plus apres le 2 novembre.

                    

La Calavera Garbancera est créé par l'artiste mexicain José Guadalupe Posada en 1912 pour se moquer des personnes d'origine indigène ayant accédé à la richesse ou à des fonctions importantes durant la présidence de Porfirio Díaz, qui copiaient la mode et les usages européens, particulièrement ceux de France d'Espagne et du Royaume-Uni, en délaissant et méprisant leurs origines et les coutumes locales, et que l'on appelait alors populairement garbanceros.

                    

Le mot « catrina » est la déclinaison féminine de « catrín », qui signifie « dandy » au Mexique.

Ce personnage, représentant un squelette de femme portant un chapeau très élégant, venant en général de fabricants européens, distinctif de la bourgeoisie porfirienne, a une fonction de memento mori destiné à rappeler que les différences de statut social n'ont aucune importance face à la mort

Dès les années 1920 la Calavera Garbancera fut reproduite en masse et devint un élément symbolique de l'art populaire officiel, de l'unification culturelle du pays. Ainsi, la Calavera Garbancera de Posada apparaît dans la peinture murale terminée en 1948 de Diego Rivera, qui la renomme au passage Catrina, intitulée Sueño de una tarde dominical en la Alameda central qui comprend aussi d'autres images de Posada.

                              

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Commentaires
C
Très intéressant <br /> <br /> Merci
P
merci pour tous ces commentaires. En Afrique, il y a des tribus qui sortent les morts des caveaux pour les promener et manger avec eux. A plus
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